Suite à l’enquête que nous avons réalisée à la fin de l’année scolaire, vous trouverez ci-dessous les résultats, puis un compte-rendu de l’audience que nous avons demandée auprès du rectorat.
À la demande du SNES-FSU, nous avons été reçus début novembre conjointement par la DEC (Division des Examens) du rectorat et par la Secrétaire Générale Adjointe. Nous souhaitions effectivement faire part de nombreuses interrogations concernant l’organisation du DNB et du BAC. En effet, au mois de juin, nous avons envoyé une enquête aux collègues afin de nous retourner leurs avis sur les examens auxquels ils avaient assisté. Un certain nombre de dysfonctionnements sont apparus que nous voulions évoquer avec le rectorat.
Concernant le choix des correcteurs, nous avons rappelé qu’il est essentiel que les stagiaires ne soient pas convoqués pour les examens alors que certains l’ont encore été lors de la dernière session. Pour les professeurs en complément de services, nous avons demandé qu’ils ne soient pas convoqués simultanément pour les corrections de BAC et de DNB. La DEC a abondé dans ce sens en nous confirmant qu’ils travaillaient avec la DPE et les inspecteurs pour choisir au mieux les professeurs dans les niveaux concernés par les examens mais que parfois, les informations relayées par les établissements étaient mal renseignées. On nous a également confirmé que le Bac, était prioritaire sur toutes les autres missions ; par conséquent un correcteur qui a reçu ses copies ne doit plus être appelé par l’établissement à surveiller les épreuves ultérieures.
Enfin, concernant les rémunérations, nous avons eu un long débat par rapport au paiement à la copie car, dans le cas de deux sous-épreuves, le paiement est divisé par le nombre de sous-épreuves, ce que nous considérons comme particulièrement inéquitable. Il nous a été répondu qu’ils appliquaient des consignes ministérielles.
Nous avons également relevé le problème des corrections en atelier au BAC (qui se font de plus en plus) et qui occasionnent des frais de déplacements supplémentaires, et dont les conditions sont parfois peu adaptées à la correction (petite salle, bruit, perte de temps…) mais la DEC applique les consignes de Mme le Recteur.
Cette audience nous a permis de faire un vrai retour des conditions de passage des épreuves d’examens dans la pratique. Et c’est parce que plus de 250 collègues ont répondu à notre questionnaire que nous avons pu faire une requête auprès du rectorat. Il est donc essentiel pour nous que les collègues nous fassent part régulièrement de leurs difficultés rencontrées afin que nous puissions à partir de cas concrets interpeller le rectorat. Ce que nous ne manquerons pas de refaire lors d’une nouvelle enquête au mois de juin prochain pour constater les avancées et la prise en compte de nos demandes.