Le projet de carte de l’éducation prioritaire découvert lundi 24 novembre fait apparaître la poursuite et l’amplification de ce que nous avions déjà constaté : l’Etat a décidé d’abandonner tout effort éducatif pour notre académie.
Alors que nous aurions besoin d’un plan d’urgence, d’au moins 1 000 postes d’enseignants du second degré pour retrouver le niveau d’encadrement pédagogique des élèves d’il y a dix ans, c’est une réduction du périmètre des établissement prioritaires qui nous est présenté.
La corolaire est évidente : les créations de postes pour toute l’académie seront, si nous ne faisons rien, à la mesure de ces décisions, catastrophiques.
D’ores et déjà, des établissements déclassés de l’éducation prioritaire se mobilisent :
– le collège Pierre Mendès-France de Méru a décidé la grève reconductible à partir du 1er décembre
– le collège de Mouy tiendra ce même jour une assemblée générale pour décider de l’action
– le collège de Crévecoeur le Grand est en grève le lundi 1er décembre
– le collège Edouard Herriot de Nogent sur Oise tient une assemblée générale jeudi 4
Ailleurs en France, d’autres établissements se mobilisent aussi :
> à Versailles
> à Rouen
> à Dijon
> à Lille
> à Créteil
> à Paris
La section académique d’Amiens a déposé un préavis de grève reconductible à compter du 1er décembre, pour permettre aux collègues de décider collectivement l’entrée en grève de leur établissement.
Vous pouvez télécharger la lettre adressée par la section académique aux collègues des établissements de l’éducation prioritaire, et des établissements « déclassés ».