14 juin 2010

Actualités

Comité Académique d’Hygiène et de Sécurité - juin 2010

Voici la déclaration faite au nom de la FSU par Michèle Chevallier lors de la dernière réunion du CHSA :

Le rôle du médecin de prévention est essentiel : conseil, information...Ce médecin de prévention est une ressource incontournable et de grande pertinence pour les collègues en souffrance : maladie, TMS, mal-être au travail, fins de carrière difficiles, exposition à l’amiante...

Il est nécessaire de recruter des médecins de prévention : ne pas se contenter de créer des postes, mais se doter de vrais moyens de recrutement, en créant des carrières attractives.

Au moment où le Ministre Chatel s’engage à créer 80 postes de médecins de prévention, où en est-on dans l’Académie où les moyens mis en œuvre ne sont pas à la hauteur des besoins des personnels.

La faiblesse du nombre de médecins de prévention de l’Académie (1,5 poste pour trois départements) empêche l’organisation des visites médicales quinquennales, obligatoires pour tous les personnels.
Ces visites, pourtant, seraient un moment essentiel pour faire le point, mesurer la souffrance au travail (priorité 1 du programme annuel de prévention académique).

Aujourd’hui, combien de collègues ignorent tout simplement son existence.

Ils ne savent pas qui est leur interlocuteur. Ils se sentent isolés, se méfient parfois de leurs propres collègues, de leur hiérarchie en général, souffrent en silence.

Parlons aussi de la souffrance des plus âgés qui n’ont plus de véritables dispositifs de départ progressif à la retraite…

Ces souffrances augmentent !

Il est donc très urgent que l’Education Nationale se donne les moyens de recruter des médecins de prévention, dans des conditions favorables, afin qu’ils puissent remplir toutes leurs missions.

La FSU s’étonne aussi de la non-diffusion du programme annuel de prévention Académique.

Qui en a réellement été destinataire ?