Le recteur a accepté de nous recevoir en audience intersyndicale ce mercredi 6 novembre

Nous avons clairement exposé les raisons de la colère du millier de signataires de la pétition : incompréhension de la brutalité de l’annonce de la suppression pure et simple des HSE académiques dévolues à des actions dans les collèges et les lycées, alors que celles-ci étaient reconduites en juin pour la rentrée 2024.

Pour justifier ce choix, c’est le cynisme qui prévaut :
➡️ le Recteur affirme qu’il reste des HSE dans les établissements... certes, mais uniquement celles issues des HSA, pauvres reliquats d’une DHG exsangue ! Il pousse la mauvaise foi jusqu’à sous-entendre qu’il avait été généreux parce qu’il aurait pu aussi retirer des quelques HSA suite aux constats de baisse d’effectifs ici ou là !
➡️ Le Recteur récuse l’idée qu’il aurait annoncé la fin des HSE aux chefs d’établissement... Nous auraient-ils menti ?!

Nous ne sommes pas dupes de cette manœuvre : si le Recteur a fait en sorte de laisser les chefs d’établissement affirmer qu’il n’y aurait plus d’HSE, c’est pour tordre le bras aux collègues et leur faire accepter de signer des Pactes !

Malgré tout, le Recteur est en train de céder  : plusieurs collèges et lycées ont déjà récupéré des heures après les avoir demandées pour la reconduction de projets ou de RCD ! Il nous a indiqué que même si l’enveloppe est à la baisse, il reste des HSE et que toute demande serait étudiée… en donnant la priorité aux établissements qui auraient signé le moins de pactes !

👉 Dès à présent, demandez à votre direction d’adresser une demande d ’HSE à la DOS (Division de l’organisation Scolaire, au rectorat) !

À l’heure où le vote du budget à l’Assemblée prévoit de faire payer la note des cadeaux octroyés par E. Macron depuis 2017 aux plus riches en mettant l’école au régime sec avec 4000 suppressions de postes et en imposant 3 jours de carence aux fonctionnaires, soyons nombreux à réclamer ce qui nous est dû : des moyens pour l’école publique ! Des HSE pour fonctionner !

Toute heure travaillée doit être payée !

Le SNES-FSU continue sa campagne contre le Pacte et appelle les collègues à résister dans les établissements en refusant de signer des pactes et en posant comme préalable et condition sine qua non la rémunération de toute heure de remplacement en HSE, avant l’acceptation de celle-ci auprès du chef d’établissement.