An 5 de la « réforme Blanquer » et an 1 du « Choc des savoirs » …
Au lycée, plus que jamais :
✊ combattre les effets délétères des réformes Blanquer
✊ et faire échec au « Choc des savoirs » ou à de futures politiques qui ne feraient que le poursuivre…
Si la mobilisation des personnels a permis l’an dernier le report définitif des épreuves de terminale en juin, le SNES-FSU se mobilise à vos côtés pour :
👉 obtenir aussi des allègements de programmes,
👉 baisser la pression insupportable qui pèse sur les enseignant es et leurs élèves,
👉 dégager enfin du temps pour préparer aussi l’épreuve du « Grand oral ».
L’allègement du programme de SES est acté et le SNES-FSU fait des propositions pour les autres spécialités, en continuant à exiger une refonte complète de la réforme du bac.
À la rentrée 2021, après avoir supprimé les épreuves nationales du bac et imposé le passage au contrôle continu dans la majorité des enseignements, le Ministère nous a contraints à la mise en place de Plans Locaux d’Évaluation.
La mobilisation massive des collègues, encouragée et soutenue par le SNES-FSU, a alors permis de ne pas se laisser imposer un carcan qui aurait cadenassé nos pratiques professionnelles et mis à mal notre liberté pédagogique.
Mais, en cette rentrée 2024, les proviseur
es des lycées de l’académie ont fait passer le message qu’il faudrait « travailler sur les résultats du bac au contrôle continu » et donc réviser certains P.L.E. …📢 Continuons à refuser toute attaque contre notre liberté pédagogique et veillons à ce que les P.L.E. ne soient pas un outil de pression sur les enseignant
es !Mis en place dans la précipitation l’an dernier, les stages obligatoires de fin de Seconde se sont déroulés de manière très diverse dans l’académie, touchant finalement un nombre d’élèves très varié.
Rappelons que les directions d’établissement ne peuvent pas imposer aux enseignant
es de Première, y compris les professeur es principaux, une soi-disant exploitation du stage avec les élèves qui ont pu le faire.⛔ Pas de rapport de stage à corriger, pas d’oral à faire passer !
Les textes réglementaires sur l’organisation du bac ne permettent pas non plus d’intégrer une « note de stage » au contrôle continu du bac, notamment pas en E.M.C., enseignement régi comme tous les autres par un programme officiel, dans lequel ne figure pas d’exploitation du stage de Seconde…
📢 La section académique SNES-FSU est intéressée par tout témoignage sur la mise en place en juin et les tentatives d’exploitation en cette rentrée du stage de Seconde ! Écrivez-nous au 📩 [email protected]
Si les délais de présentation des décrets adéquats en Conseil Supérieur de l’Éducation ne permettront pas au gouvernement Barnier de mettre en place dès la rentrée 2025 le projet Attal/Belloubet de DNB « renforcé » et obligatoire pour entrer au lycée, cette mesure rétrograde et contraire aux valeurs de démocratie et d’émancipation qui sont les nôtres n’est pas encore définitivement écartée.
Dans les 3 lycées de notre académie désignés pour mettre en place la classe de « prépa-seconde », les effectifs d’élèves « volontaires » (de 7 à 14 selon les lycées) sont bien inférieurs aux espérances du Recteur…
✊ Continuons à dénoncer cette volonté de retour à un lycée profondément inégalitaire et à exiger les moyens nécessaires pour baisser les effectifs par classe et nous permettre de faire réussir tou
tes les élèves au lycée !La Cour des Comptes vient de publier un rapport accablant qui établit nettement que la volonté du gouvernement Attal d’imposer le SNU à des dizaines de milliers d’élèves de Seconde via le dispositif « Classes et Lycées Engagés » ou le stage de fin d’année ampute le budget de l’Éducation Nationale de moyens colossaux et ne parvient en aucun cas à atteindre la mixité social ou à promouvoir l’engagement.
👉 Une École Publique forte est le seul moyen d’atteindre ces objectifs, à condition de lui donner les moyens dont elle a besoin et de mettre aussi à contribution l’enseignement privé.
👉Refusons d’engager nos classes dans les projets « Classes et Lycées Engagés », exigeons d’autres financements pour nos projets éducatifs et culturels, refusons de livrer nos élèves sur temps scolaire au « stage de cohésion » du SNU !
Le SNES-FSU réclame plus que jamais l’abrogation de Parcoursup, dont on ne cesse d’avoir de plus en plus de preuves qu’il est un outil socialement injuste et qui prive de nombreux
euses élèves de suivre les études de leur choix.👉 Réclamons les moyens nécessaires pour l’enseignement supérieur,
👉 l’arrêt de la suppression des postes de Psy-EN, indispensables à l’accompagnement des élèves dans leur orientation, et une autre loi d’orientation des élèves !
Si certain
es proviseur es ont annoncé à la pré-rentrée que les remplacements de courte durée et parfois d’autres missions habituelles au lycée (oraux blancs, tutorat, …) ne pourraient plus être rémunérées en dehors du Pacte, le discours des chef fes d’établissement a déjà évolué depuis la rentrée, certain es annonçant maintenant à leurs équipes que des HSE seront bien utilisables pour les rémunérer.Ces discours inégaux et changeants tiennent à une politique qui n’est pas encore bien claire, ni au ministère ni dans les rectorats.
✊ Maintenons le rapport de force en refusant (comme 76% des collègues du primaire au lycée l’an dernier) d’entrer dans le Pacte !
✊ Exigeons une véritable revalorisation de nos rémunérations, sans tâches supplémentaires !
📢 Le SNES-FSU reste aux côtés des collègues enseignant en lycée ! N’hésitez pas à contacter la section académique ou les sections départementales pour toute question, aide ou demande d’animation d’information syndicale dans vos établissements !
[(➡️ Rejoins le SNES-FSU !)
Salaires, mutations, situation sanitaire, conditions de travail, métier… défendre sans relâche la profession, la rassembler dans l’action, tel est le sens du syndicalisme que nous portons. Cela ne peut se faire qu’avec vous. 66% remboursés sans conditions par crédit d’impôt.]