Présents :
Pour la FSU : Hélène ALLANIC, Philippe ASCASO, Christophe BOUCHEZ, Guillaume HILY et Marc MEUNIER.
UNSA : 2, FNECFP FO : 2
Monsieur l’IA-DASEN préside l’instance accompagné du secrétaire général et du directeur de la communication de la DSDEN.
Seule la FSU donne lecture d’une déclaration liminaire.
En réponse aux questions de la FSU, Monsieur l’IA-DASEN et les services de la DSDEN portent les éléments suivants à la connaissance des membres du CHSCT.
Monsieur l’IA-DASEN précise qu’il ne veut pas refaire le débat sur les canaux de communication mais qu’il est conscient des problèmes engendrés. Il souligne que la diffusion de l’information par le canal des médias permet d’informer les parents et le public des décisions prises par le ministère.
41 classes du 1er degré ont été fermées, 22 cas positifs ont été recensés en collège et 16 en lycée depuis la rentrée. La CPAM comptabilise 56 cas déclarés et la DSDEN à connaissance de la quasi-totalité de ces cas. Il y a très peu de cas positifs (3 la semaine dernière qui se sont accompagnés de 3 fermetures de classe). Le virus continue à circuler mais dans des proportions bien moindres que l’an dernier.
Le choix de l’Aisne s’est fait au regard de la bonne qualité des relations entre les laboratoires et la DSDEN relevée par l’ARS Hauts de France, le taux d’incidence faible, le caractère rural de notre département…Tout cela est un peu aléatoire, la DSDEN02 aussi a été prévenue sur le tard. Le département était déjà sur une dynamique de faire tester les écoles où des cas positifs étaient recensés.
Pour le moment seules les écoles sont concernées par l’expérimentation mais cette dernière pourra s’étendre au 2d degré sur décision du ministère et après cadrage du conseil scientifique.
Le département continue de faire des tests salivaires de façon ordinaire à la fréquence de 4000 à 5000 tests par semaine, dans les écoles et parfois les collèges.
La fiabilité des tests salivaires est de plus de 80 %
Des équipes mobiles ont été formées comprenant des médiateurs LAC (lutte anti-Covid) et des infirmières scolaires à raison de 2 demi-journées par semaine. Dans les emplois du temps des infirmières scolaires, une journée d’astreinte est banalisée. Les équipes sont prêtes à intervenir.
L’expérimentation commencera le 11 octobre et durera au moins jusqu’aux congés d’automne. Elle sera probablement poursuivie lors de la semaine de la rentrée. Les modalités de communication de l’expérimentation ne sont pas encore connues.
La plupart des remontés par l’application alerte Covid se font le matin ou le soir après 18h. Si le cas Covid est connu le matin les tests seront programmés pour l’après midi pour la classe et dans la mesure du possible, pour celles qui ont été brassé avec cette classe (récréation, déjeuner…).
Les résultats sont donnés par les laboratoires, aux familles, le lendemain matin.
Dans la mesure où il y a eu un cas positif dans la classe, il y a augmentation des mesures au niveau des gestes barrières. Le port du masque devient obligatoire en intérieur et extérieur à partir du CP. Il faut donc prévenir les parents d’élèves que leurs enfants doivent avoir 2 masques en permanence avec eux à l’école.
Les classes seront fermées si les tests ne peuvent être faits le jour même ou à J+1. De même, après concertation avec l’ARS, il est prévu de fermer les classes si plus de 3 cas positifs sont identifiés après les tests.
Pour les enfants qui seraient en éviction, parce qu’ils sont positifs ou que leurs parents refusent qu’ils se soumettent à la campagne de test, un suivi de ces élèves sera fait comme pour toute autre absence. Il n’est donc pas demandé de mettre en place de la continuité pédagogique.
77% des élèves de plus de 12ans ont reçu leur première injection et 72% ont un schéma vaccinal complet. Le taux de 77% ne bouge quasiment plus, les chefs d’établissement ont des difficultés à faire leur communication pour la vaccination du fait de la baisse du taux d’incidence, de la suppression du masque…
Dans le département 4 EPLE, 2 collèges et 2 lycées n’ont pas proposé de parcours vaccinal car ils n’avaient aucun candidat.
En conclusion de l’instance, la FSU rappelle l’importance de la communication directe et non par média pour les personnels. Elle demande que l’expérimentation ne dégrade pas les conditions de travail.
