Depuis deux ans, les circulaires académiques chargent les chefs d’établissement de la gestion des absences inférieures à 15 jours voire à 1 mois dans certaines académies. Ceux-ci utilisent donc le potentiel disponible dans l’établissement : collègues en poste fixe volontaires, surtout les TZR en attente de remplacement qui abandonnent aussi leur activité d’entre deux remplacements.
Il faut s’opposer à ce type d’utilisation. Puisqu’il s’agit d’un remplacement « d’agents momentanément absents » (art. 1 décret remplacement), il faut que :
- vous exigiez que votre intervention fasse l’objet d’une demande auprès des services rectoraux ou des IA. L’article 3 dit bien que « le recteur procède aux affectations dans les établissements ou les services d’exercice des fonctions de remplacement par arrêté qui précise également l’objet et la durée du remplacement à assurer ». Cela exclut un remplacement décidé par le chef d’établissement.
- vous receviez et signiez un arrêté de remplacement validant votre intervention.
Car en laissant s’installer la pratique d’utilisation sauvage des TZR disponibles, on masque les besoins réels de remplacement, on cautionne l’idée qu’un chef d’établissement est prioritaire dans l’utilisation de « ses » TZR.
Il faut user, ici, du rapport de force avec l’appui du S1 (section d’établissement du SNES) et de toute la communauté enseignante.